
« Depuis seize ans, les JDL rassemblent une profession aussi exigeante que passionnante : le levage, la manutention et le transport exceptionnel. Ce sont des métiers difficiles, où il faut savoir prévoir l’imprévisible et s’adapter en permanence. Le marché n’est pas toujours facile, mais je suis convaincue que rester immobile n’est pas une option. En lançant cette nouvelle édition à Beaune, nous voulons donner de la force à toute une filière et offrir à chacun – exposants, visiteurs, partenaires – un moment utile, convivial et porteur d’avenir. ».
EchosdCom : Qu’est-ce qui vous anime encore aujourd’hui après toutes ces années à organiser les JDL ?
Frédérique Taraquois : Ce sont avant tout les matériels et les hommes et les femmes qui les utilisent. J’ai toujours eu une fascination pour ces machines hors norme, capables de déplacer des montagnes. Mais ce que j’aime par-dessus tout, c’est la passion des professionnels, leur solidarité et leur volonté de toujours aller plus loin.
EdC : Vous dites souvent que c’est un métier où il faut “prévoir l’imprévisible”. Que voulez-vous dire par là ?
F.T. : Dans nos métiers, rien ne se passe jamais exactement comme prévu : la météo, les chantiers, les contraintes techniques… tout peut changer à la dernière minute. Il faut donc être réactif, inventif, et garder le sang-froid. C’est exigeant, mais c’est aussi ce qui rend ce secteur passionnant.
EdC : Comment voyez-vous la situation du marché aujourd’hui ?
F.T. : Le marché n’est pas forcément au beau fixe, il y a des inquiétudes et parfois des incertitudes. Mais je crois profondément qu’il ne faut pas rester les bras croisés. C’est justement dans ces moments-là qu’il faut se mobiliser, créer des opportunités et montrer que notre filière sait se réinventer.
EdC : Qu’apporte concrètement une édition comme celle des JDL à Beaune ?
F.T. : C’est une véritable vitrine pour les innovations, un lieu de rencontres professionnelles mais aussi une bouffée d’oxygène pour l’économie locale. Pendant trois jours, Beaune vit au rythme du salon : hôtels, restaurants, caves profitent de ce tourisme d’affaires. C’est une dynamique collective qui profite à tous.
EdC : Vous parlez souvent des jeunes générations. Pourquoi est-ce si important ?
F.T. : Parce que nos métiers ont un immense besoin de bras et de têtes. Ce sont des métiers d’avenir, techniques, valorisants, mais encore trop méconnus. Aux JDL, les jeunes peuvent découvrir des simulateurs, tester une grue ou une nacelle, et parfois même trouver leur vocation.
EdC : Qu’attendez-vous de cette édition 2025 ?
F.T. : J’espère avant tout qu’elle sera réussie pour tous ceux qui nous entourent : nos exposants, nos visiteurs, nos partenaires, mais aussi pour la ville de Beaune qui nous accueille. Ce salon, c’est un moment de partage, de travail et de convivialité. Si chacun repart avec de nouvelles idées et un peu plus d’optimisme, alors ce sera une belle victoire.













